Nathalie et moi même devant l'Arc de triomphe aprés l'arrivée du Marathon de Paris que nous avons effectué en 4h43mm 39s pour Nathalie et 4H43mm40s pour moi ( Objectif de départ 4H45 )
Temps et température idéals ( soleil , plus de 20°C) , superbe ambiance et organisation .
météo superbe, grand ciel bleu, peut-être un peu chaud (environ 15 °C au départ à 9h, 18-20°C vers midi) parcours magnifique, avec départ et arrivée au Colisée, passage magique place Saint Pierre, beau parcours le long du Tibre, final grandiose dans le centre avec la Piazza Navona, la piazza del Populo, la Piazza di Spagna, la Fontaine Trévi, un parcours assez roulant, bien que vallonné surtout vers la fin du 37 au 42 eme,
malgré les pavés dans le centre ,le passage dans le nord, entre le 25ème et le 30ème km, ne laisse pas un souvenir impérissable - une bonne ambiance, surtout dans le centre ville, au départ et à l'arrivée, - une organisation impeccable, avec de nombreux bénévoles et un ravitaillement adapté (eau et Gatorade tous les 5 km, avec solide fruits/sucre à partir du 20ème). Pour moi, ce marathon restera un souvenir inoubliable , même si mon temps n'est pas exceptionnel (3h12.mn 17 s, j'aurais aimé faire 5 ou 6 mn de moins...). mais bon ,la prochaine fois ....
Le marathon vu par Pascal
C’est beau à 46 ans de se dire qu’on a fait quelque chose pour la première fois,
on se sent tout jeune.
Le pari un peu fou d’accompagner Michel au marathon de Rome alors que je ne cours que depuis un an s’est vite transformé en une superbe aventure.
De toute façon si vous partez pour une course avec Michel vous ne pouvez qu’être emporté par sa passion.
En 10 semaines j’ai l’impression d’avoir passé mon temps à courir, je crois même que j’ai oublié comment on faisait un nœud de cravate.
J’ai aujourd’hui milles pensées pour ce plan d’entraînement qui m’a fait passer des moments privilégiés ;
je pense à ce 24 KM avec Yann ; Gauthier et Cyril, à ce 28 KM de nouveau avec Gauthier (mon transistor) ;
à ce 33 KM débuté avec Vincent et encouragé par Chantal sur les 5 derniers KM ; à ce footing sur piste agricole à Beauvais (ah ben ouais hein) avec Michel ;
à ces préparations spécifiques avec le club de Lancon et Raouf à Pélissanne……..
Et tout cela pour arriver un dimanche de mars tous près du Colisée à Rome au départ d’un marathon ;
une course pas facile à démarrer car beaucoup de monde et sur les 5 premiers KM j’ai passé beaucoup de temps à éviter les nombreux coureurs autour de moi.
Ensuite j’ai réussi à prendre ma vitesse de course (5’13 du Km) et à me concentrer sur mon allure. Au 15 eme KM j’ai profité des encouragements de ma petite femme, de Raphaella, Pauline et Didier, que ça fait du bien de les voir et que ça donne du courage.
Jusqu’au 30 eme KM j’ai réussi à tenir l’allure et pas trop fatigué j’étais assez confiant,
mais voilà cela arrive d’un coup et vous avez l’impression de peser 1 tonne,au ravitaillement du 35 eme km c’était vraiment très très dur,
je me suis mis à marcher pour boire tranquillement et récupérer quand j’ai entendu Pauline m’encourager,voilà je n’avais pas besoin de prendre le gel du coup de fouet j’étais relancé pour les 7 derniers KM.
Justement ces 7 derniers KM qu’ils ont difficiles car ce ne sont que des pavés et en plus çà monte.
Enfin le Colisée en ligne de mire,je ne me rappelais pas qu’il était aussi grand et en plus on doit faire le tour,
et voilà le 42 KM j’y suis presque,les 195 derniers mètres ne sont que pur bonheur,plus de douleur,plus de fatigue,je vais à 100 à l’heure et je peux lever les bras je suis devenu marathonien.
Un grand merci aux chevaliers de Cales, à Raouf, à nos supporters qui n’ont pas hésité à venir nous accompagner à Rome, et même si par moment il m’a fait souffrir un immense merci à Michel de m’avoir fait participer à cette merveilleuse aventure.
Sandrine , Nicolas ,Yann ,Sophie ,Chantal ,Gautier
Résultats .....Marathon 6311 rentrants
Chantal et Gautier
Nicolas
Yann
Sophie
Gautier
Nicolas en noir
Chantal , 3h 38 .06
Nicolas , 3h 53 .27
Gautier, 3h 59 .11
Yan ,4h 37.13
Sandrine sur le 10 km :56mn
et Sophie boucle le parcours du marathon (en roller) en 2h 27
Par "Gautier3h 59 .11"
J'ai eu de la chance, ma course s'est passée exactement comme je pouvais l'espérer au mieux. Avec seulement deux mois de préparation, tous les conseils expérimentés de ceux qui avaient déjà fait un marathon m'ont beaucoup servi. Je pense particulièrement à Michel, bien sur, mais aussi à Raouf, à Michel le pharmacien de la pharmacie du Progrès du cours Carnot à Salon, et à tous les chevaliers qui nous ont racontés leur expérience de leur premier marathon.
Armé du pack Marathon d'Overstim (40 €), tout c'est passé au mieux. On a beaucoup bu la semaine avant, 3 litres voire par jour, en alternant des eaux différentes, dont pas mal d'eau HEPAR. Les trois jours avant le marathon, on a bu 1 litre de Malto par jour. Avant la course, on s'est tapé le gatosport...et la boisson d'attente fournie dans le pack, par petites gorgées jusqu'au départ. Pendant la course, j'ai respecté à la lettre les indications d'Overstim : gels energix au 5, 15, 25 et 30, gel antioxydant au départ et au km 20, coup de fouet au 35 et Red tonic au 40. Dans mes gourdes, j'avais au départ de l'isoxan pro, puis, sans jamais m'arrêter aux ravitaillements, je prenais juste parfois une bouteille d'eau pour refaire le niveau. Il a d'ailleurs fait très chaud, 23 à l'ombre, pendant la course... En temps que débutant, j'ai géré ma course avec un seul but : rester à la vitesse fixée, tout le long, pour ne pas me brûler...comme je l'avais fait au 33 km durant la préparation. J'avais imprimé mes temps, plastifié le papier et je l'ai accroché à mon dossard : super pratique pour savoir ou j'en était. J'ai couru les 10 premiers km avec Sandrine, qui faisait le 10, et Yann. C'est d'ailleurs rigolo, le 10 et le marathon partent ensemble, font une boucle et repassent sur la plaza Espanya, où a eu lieu le départ. Après, ce qui font le marathon sont dirigés vers un grand boulevard...et avec tous les coureurs du 10 en moins, y'avais d'un coup beaucoup plus de place pour courir ! Tout le long de la course, il y avait des gens qui applaudissaient, quelques groupes de musique...Et dans les coureurs, ça chantait et blaguait dans toutes les langues jusqu'au 20/25ième...mais après, ça devient plus silencieux ! ! Y'avais beaucoup de français, d'ailleurs ! J'ai discuté avec un gars des foulées salonaises qui connaissait Raouf !
A partir du 33, je me suis dis que les vrais risques commençaient, j'ai donc géré en alternant les foulées, en regardant le paysage...Ce qui est pas mal dans ce marathon, c'est qu'on passe dans les endroits les plus touristiques entre le 36 et le 39, y'a plein de monde sur las ramblas... A partir du 40, il restait une très longue ligne droite, il a fallu chercher dans le mental pour accélérer un peu, car comme j'ai vu que je tenais, je me suis motivé pour passer en dessous des 4h... Putaing de plaisir quand j'ai vu Chantal, Sandrine et Sophie juste au 42, putaing d'émotion quand on cours les dernières dizaines de mètres dans un couloir noir de monde... J'ai levé les bras comme si j'étais un champion du monde même pas kenyan, j'ai vu mon chrono et j'ai savouré, au bord des larmes, le fait d'avoir fait 3h59 ! J'ai bien aimé aussi voir ma moyenne : je voulais faire le marathon à 10,5...soit 5mn 41s au kilomètre...et ma moyenne officielle sur le marathon c'est..;5mn 41s ! C'est pas beau, ça ?
Après l'arrivée, on m'a passé une médaille autour du cou, j'ai bu 226365 bouteilles d'eau et de Powerade fournies..et que c'est dur de se baisser pour enlever la puce accrochée à sa godasse !
Bref, le marathon est un beau challenge pour se dépasser, un superbe occasion de passer de bons moments entre potes... mais c'est vrai qu'en voyant tous ceux qui s'arrêtent, ceux qui se tiennent aux bagnoles, ceux qui tombent, ceux qui pleurent, les ambulances qui passent...on réalise que c'est dur et contraignant. Mais la vie est comme ça, les vraies joies et les vrais plaisirs sont souvent ceux qui coûtent le plus..
Par "Nicolas"
"Nous avons passé un week end inoubliable qui a renforcé notre amitié. Cette belle aventure....c'est un peu aussi grâce à l'association des chevaliers.....et indirectement un peu grâce à son président (dont j'ai malheureusement oublié le nom)"
Par YANN
il y a 3 ans, marathon est synonyme d'utopie,
il y a deux ans, l'utopie se transforme en rêve, lointain et inaccessible...
il y a un an, marathon est un objectif, lointain mais accessible...
il y a trois mois, marathon devient une obsession, folle, exigente mais ô combien exaltante...
Il y a quelques jours, marathon se concrétise .
Merci aux Chevaliers de Calès de nous permettre de réaliser nos rêves !