Le marathon vu par Pascal
C’est beau à 46 ans de se dire qu’on a fait quelque chose pour la première fois,
on se sent tout jeune.
Le pari un peu fou d’accompagner Michel au marathon de Rome alors que je ne cours que depuis un an s’est vite transformé en une superbe aventure.
De toute façon si vous partez pour une course avec Michel vous ne pouvez qu’être emporté par sa passion.
En 10 semaines j’ai l’impression d’avoir passé mon temps à courir, je crois même que j’ai oublié comment on faisait un nœud de cravate.
J’ai aujourd’hui milles pensées pour ce plan d’entraînement qui m’a fait passer des moments privilégiés ;
je pense à ce 24 KM avec Yann ; Gauthier et Cyril, à ce 28 KM de nouveau avec Gauthier (mon transistor) ;
à ce 33 KM débuté avec Vincent et encouragé par Chantal sur les 5 derniers KM ; à ce footing sur piste agricole à Beauvais (ah ben ouais hein) avec Michel ;
à ces préparations spécifiques avec le club de Lancon et Raouf à Pélissanne……..
Et tout cela pour arriver un dimanche de mars tous près du Colisée à Rome au départ d’un marathon ;
une course pas facile à démarrer car beaucoup de monde et sur les 5 premiers KM j’ai passé beaucoup de temps à éviter les nombreux coureurs autour de moi.
Ensuite j’ai réussi à prendre ma vitesse de course (5’13 du Km) et à me concentrer sur mon allure. Au 15 eme KM j’ai profité des encouragements de ma petite femme, de Raphaella, Pauline et Didier, que ça fait du bien de les voir et que ça donne du courage.
Jusqu’au 30 eme KM j’ai réussi à tenir l’allure et pas trop fatigué j’étais assez confiant,
mais voilà cela arrive d’un coup et vous avez l’impression de peser 1 tonne,au ravitaillement du 35 eme km c’était vraiment très très dur,
je me suis mis à marcher pour boire tranquillement et récupérer quand j’ai entendu Pauline m’encourager,voilà je n’avais pas besoin de prendre le gel du coup de fouet j’étais relancé pour les 7 derniers KM.
Justement ces 7 derniers KM qu’ils ont difficiles car ce ne sont que des pavés et en plus çà monte.
Enfin le Colisée en ligne de mire,je ne me rappelais pas qu’il était aussi grand et en plus on doit faire le tour,
et voilà le 42 KM j’y suis presque,les 195 derniers mètres ne sont que pur bonheur,plus de douleur,plus de fatigue,je vais à 100 à l’heure et je peux lever les bras je suis devenu marathonien.
Un grand merci aux chevaliers de Cales, à Raouf, à nos supporters qui n’ont pas hésité à venir nous accompagner à Rome, et même si par moment il m’a fait souffrir un immense merci à Michel de m’avoir fait participer à cette merveilleuse aventure.